La grippe aviaire, un réel défi
À la Sauvenière, aucun traitement médicamenteux préventif n’est administré aux canards. « Dans notre philosophie, la prévention repose sur nos structures, notre manière de travailler… Nous souhaitons que tout se déroule le plus naturellement possible. Bien sûr, si un animal est malade, nous lui apporterons les soins nécessaires », explique Valérie Van Wyzenberghe.
Sur le plan sanitaire, la grippe aviaire représente un défi majeur pour les éleveurs. En 2023-2024, les palmipèdes ont été confinés de décembre à avril. La saison précédente, ce fut d’octobre à mai. « Nous ne disposons pas de la place suffisante pour des confinements si longs et devons compter sur l’aide de voisins. Nous allons donc construire un nouveau bâtiment qui nous permettra de répondre plus facilement à cette nouvelle contrainte ». Une nécessité qui s’impose d’autant plus que la stratégie vaccinale belge en matière de grippe aviaire n’est pas encore sur pied et que le couple craint que la vaccination ne dispense pas de confinement.