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Alimentation

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À Jalhay, la séparation avec la mère a lieu directement après la naissance. Sauf en été, où il se fait après un délai de 24 h. Le veau reste alors auprès de sa mère pour prendre le colostrum, essentiel à son immunité. Déjà rustiques, ces animaux nécessitent peu de concentrés. Benoît Darimont a calculé n’en utiliser que 500 kg maximum par an et par vache à traite. « J’en donne surtout pour lancer la lactation, et aussi en pâture pour qu’elles viennent plus facilement à la machine à traire. C’est pour cette raison que les rendements laitiers ne sont pas excessifs : je ne les pousse pas. Elles ont aussi de la betterave et du préfané. Quand elles sont prairie, en général, c’est juste de l’herbe, sauf quand il fait trop sec. Là, je donne du foin de luzerne ou du préfané dans une trémie ».

L’éleveur accorde également une grande importance à la qualité de l’alimentation des animaux destinés à l’engraissement. Pour cela, il fait confiance à son meunier qui remplace le soja dans les céréales par du lin extrudé, garantissant ainsi un apport protéique respectueux de ses exigences.

D.T.

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