La restauration, un tout autre métier
La société Happy Old Iron ne restaure aucun tracteur destiné à être vendu. Comme le précise Marc, la restauration est un métier à part entière et son entreprise n’en a pas la vocation. « C’est une évidence : la remise à neuf d’un véhicule requiert des ressources en personnel et infrastructures propres. Il n’est pas dans notre intention de nous lancer dans cette voie. J’achète des tracteurs en assez bon état général. Lorsqu’un engin arrive dans nos installations, il est totalement inspecté : sa carrosserie est passée en revue, ses fonctions sont testées… »
Cette étape, effectuée aujourd’hui par son fils Lennert, électromécanicien de formation, est importante car elle permet en quelque sorte de dresser le bulletin de santé du tracteur. Les défauts relevés sont ainsi répertoriés et portés à la connaissance du client, qui achète donc le véhicule en l’état mais en connaissance de cause.
« Ces descriptifs figurent par ailleurs sur notre site internet pour chaque véhicule. Si un défaut mineur est constaté, il n’est toutefois pas rare que nous le corrigions nous-même, si cela peut être fait rapidement, avant de mettre le tracteur en vente. »