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Quelles stratégies face aux premières taches de cercosporiose ?

Depuis le début du mois de juillet, l’Irbab surveille l’évolution des maladies foliaires en betteraves sucrières. La présence de taches de cercosporiose l’amène à livrer ses premières recommandations pour 2025.

Temps de lecture : 2 min

Comme de coutume , l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) s’attelle à observer une série de parcelles réparties à travers la Wallonie et la Flandre. L’objectif : demeurer attentif à l’évolution des maladies fongiques pouvant toucher le feuillage. Sont sous surveillance : la cercosporiose, la ramulariose, la rouille et l’oïdium.

Si la première est présente depuis fin juin – début juillet, nécessitant dans certains cas l’application d’un premier fongicide, la rouille se montre également dans certaines parcelles. Celle-ci demeure toutefois sous le seuil de traitement.

Outre une carte montrant l’évolution des différentes maladies à travers le pays (disponible sur www.irbab-kbivb.be) , il est utile de rappeler quels sont les différents seuils de nuisibilité pour ces maladies (tableau 1).

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Combiner, alterner… et observer

Afin de maintenir la pression des maladies aussi faible que possible, les recommandations faites par l’Irbab sont présentées dans le tableau 2. Dans ce cadre, l’institut rappelle qu’il est essentiel de combiner et d’alterner les matières actives afin d’éviter l’apparition de résistance mais aussi de respecter les doses recommandées.

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De même, deux semaines après une première intervention, il est nécessaire d’observer les parcelles concernées afin de détecter à temps l’apparition d’éventuelles nouvelles infections.

« Un suivi rigoureux permet d’intervenir précocement et d’éviter des pertes de rendement », conclut l’Irbab.

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