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Du croisement à l’importance de miser sur le bon taureau…

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Dans cet élevage d’Exbomont, il y a des veaux de toutes les sortes… Quand l’un arrive au pré, on devine un croisement Blanc Bleu Belge, sur l’autre, du Angus. Un petit roux montre ses origines de Limousin. C’est certain, il y a des croisements, mais pour quelles différences ?

« Au niveau du rendement, j’ai un très bon taureau Limousin sélectionné pour sa viande, qui ramène beaucoup d’épaisseur. Il faut juste choisir le bon mâle. Même chose en Blanc Bleu Belge : je travaille régulièrement avec le même géniteur. C’est le plus important, et il ne faut pas avoir peur de mettre le prix, car l’investissement sera récupéré », explique Harry Raven.

Chez lui, il travaille en doses sexées pour ses vaches de renouvellement, soit pour les Simmental et les Jersiaise. Des races choisies pour leur lait riche en matières grasses et en protéines. D’autant plus que l’éleveur collabore avec un fromager et travaille en monotraite. « Cela augmente la qualité du lait, c’est comme si la vache commençait le travail avant l’heure », confie-t-il.

L’éleveur réalise différents croisements pour les veaux issus de son troupeau.
L’éleveur réalise différents croisements pour les veaux issus de son troupeau. - D.T.

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