Que retenir de l’opération?
Le Belge conserve sa confiance dans l’agriculture, même après la crise du Fipronil. Son respect pour l’agriculteur est élevé (87,8 %), et celui-ci reçoit le meilleur score de confiance après les médecins et les enseignants.
Le consommateur pense connaître assez bien le travail de l’agriculteur, mais les questions posées dans le conteneur montrent un manque de connaissances certain. Il admet néanmoins manquer de relation avec l’agriculture. Cependant, soutenir l’agriculteur local est important pour la grosse majorité des personnes interrogées.
Afin de maintenir la production alimentaire à un niveau correct et à un prix attractif, le consommateur pense que l’agriculture devrait devenir plus intensive et plus automatisée. Seuls 38,6 % des sondés estiment que l’agriculteur reçoit trop d’aides gouvernementales.
Le grand public estime que l’agriculteur doit faire plus d’efforts au niveau marketing pour mieux mettre en valeur ses produits.
Interrogés sur les plus grands défis pour l’agriculture belge, les consommateurs placent ces trois éléments en tête :
– obtenir des prix équitables pour les produits n’est pas chose aisée ;
– le revenu est faible par rapport au travail accompli ;
– la concurrence des autres pays rend le travail plus difficile encore.