Une fabrique d’aliments pour une autonomie quasi totale
Pour complémenter la ration de base, les concepteurs de l’exploitation ont installé une fabrique d’aliments.

L’outil permet de fabriquer et d’adapter les aliments en fonction de l’appétence des animaux. Il confère à la ferme une autonomie toujours plus grande. À l’exception du soja et des aliments à destination des nouveaux nés, tous les aliments sont produits à Bel Orient.
En outre, l’atelier est entièrement automatisé. Le responsable « élevage » y passera une heure par semaine pour préparer ses commandes. Victor Etienne, gestionnaire de l’exploitation : « Pour le pôle alimentation global, sept heures par semaine sont nécessaires pour alimenter pratiquement trois cent animaux. Il nous permet un gain de temps considérable.
D’autant qu’il offre un meilleur contrôle pour un produit fini de meilleure qualité. La traçabilité s’en trouve améliorée. »
Jusqu’à 5.000 t d’aliments produits par an
Cette fabrique d’aliments est capable de produire 5.000 t à l’année. « Sur la première année d’exercice, on va produire 600t » estime Victor. « L’outil doit permettre à Bel Orient d’être réactive et de pouvoir expérimenter un maximum de formules. »
Il poursuit : « On lance des formulations par 500 kg. Si on constate une diminution d’appétence trois jours après, on peut ajouter un additif ou ajuster la formule et au bout de trois jours on vérifie de nouveau les données. »
Au total, 6 aliments sont produits à Bel Orient : pour les veaux, pour les vaches gestantes, pour les vaches en lactation… Ils vont être envoyés aux 13 silos des 13 dac par un système de pression et dépression d’air.
« Un quatorzième silo va nous permettre de produire en petite quantité un aliment pour les veaux mais aussi faire des essais à exporter en dehors de l’exploitation, pour des clients par exemple. On peut aussi mener des essais ailleurs mais avec une fabrication à Bel Orient », Souligne
Se réapproprier son alimentation