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Après CIPC et nettoyage des hangars

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Pour le nettoyage des hangars, le secteur est en attente de la validation d’un protocole par les autorités européennes. Celui-ci sera défendu par la Task Force auprès de L’EFSA ce jeudi 5 mars. Néanmoins, il est évident que, pour rencontrer les exigences de la demande de limite maximale résiduelle temporaire (tLMR) et réduire le risque de dépassement en 2021, le secteur doit mettre en œuvre toutes les mesures aidant à limiter au maximum les résidus dans les tubercules.

Les hangars devront donc être nettoyés. Ce nettoyage ne sera sans doute nécessaire qu’une seule fois à condition qu’il soit correctement réalisé. Il est conseillé d’agir le plus rapidement possible, dès que les bâtiments sont vides et de préférence avant le 8 octobre 2020. « Avant cela, vous pourrez encore évacuer vos terres ou eaux de nettoyage au champ. Après cette date, la molécule sera définitivement interdite et vous risquez d’être confrontés à des frais d’évacuation ».

Les méthodes de nettoyage

La méthode de base réside dans le brossage et l’aspiration des terres et des poussières qui permettent l’enlèvement des particules libres et une réduction de 50 % des résidus.

Un nettoyage à l’eau froide permettrait une réduction des résidus de 50 %. Sous pression, cette réduction peut atteindre 65 à 80 %. « L’efficacité supplémentaire du nettoyage à l’eau reste étudiée. Rien ne dit qu’il sera obligatoire, le plus important est d’aspirer les poussières », nuance Thomas Dumont de Chassart.

L’utilisation d’eau chaude n’a pas montré de réelle efficacité supplémentaire, ni l’utilisation de détergent.

Et le matériel de transport et de stockage ?

Tout le matériel utilisé pour la manipulation de tubercules traités (déterreur, bande transporteuse, sauterelle, benne…) est contaminé. Néanmoins, le temps de contact étant limité, si les différents outils sont correctement nettoyés, cela ne devrait pas poser de problème particulier

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