Le Bokashi, une alternative au compost riche en carbone
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Après avoir utilisé du fumier composté, Denis s’est tourné vers le bokashi, soit un système de fermentation des matières organiques. «On mélange les déchets de cultures, du fumier de cheval et de poule. On insémine ensuite le tout à l’aide d’un mix d’une quarantaine de bactéries, champignons, levures… que l’on va presser (pour en chasser l’air – processus anaérobie) comme un ensilage. L’avantage par rapport un compost? Toutes les chaînes carbonées longues vont être préservées. Le processus de fermentation va acidifier le tas, ce qui le stabilise chimiquement. Pour la vie du sol, c’est de la nourriture prémachée», sourit Denis.
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