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Une première participation qui en annoncera d’autres pour Julien Remy

Si les races Aubrac et Simmental étaient à l’honneur au Sommet de l’élevage, c’est le National Hereford qui a retenu notre attention. Julien Remy, un jeune éleveur de la région de Vielsalm est venu y décrocher un championnat et le superchampionnat avec Léonora P3 et son veau Sultan pour une première participation, une performance qui semblait le surprendre. Rencontre !

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Si les races Aubrac et Simmental étaient à l’honneur au Sommet de l’élevage, c’est le National Hereford qui a retenu notre attention. Julien Remy, un jeune éleveur de la région de Vielsalm est venu y décrocher un championnat et le superchampionnat avec Léonora P3 et son veau Sultan pour une première participation, une performance qui semblait le surprendre. Rencontre !

C’est une belle surprise pour le Salmien, Julien Remy, venu pour la première fois à Cournon avec trois animaux. « Je suis très content. Le voyage fut long, mais je ne suis pas venu pour rien. Certains m’ont dit en arrivant que j’allais décrocher le titre mais je n’en étais pas sûr. »

Petit fils d’éleveur blanc-bleu, éleveur en complémentaire, il s’est lancé dans l’élevage de la race il y a à peine trois ans et demi. « Je suis allé chercher les mères en Angleterre, j’insémine tout. » Il est aujourd’hui à une vingtaine de bêtes et espère monter à 40-45 mères à moyen terme.

« Nous inscrivons nos animaux en France. Il n’y a pas de herd-book en Belgique. Voilà deux ans que l’association Herford France me propose de venir. L’année passée, Covid oblige, le concours s’était tenu sur base de photos. Une de mes bêtes avait déjà remporté le championnat. Raison pour laquelle il me tardait de participer en présentiel ! »

Une race qui plaît

En Belgique, il ne doit d’ailleurs pas avoir plus de 10 éleveurs, mais c’est une race qui plaît : facile d’élevage, une viande très persillée, très laitière. « Pour l’instant je vends tout pour l’élevage. La demande est là ! Quand je suis arrivé Sommet, mon taureau était déjà vendu, et plusieurs personnes montraient un intérêt certain pour Sultan, mon veau ! »

Pour Julien, les autres éleveurs de la race ne doivent pas hésiter à venir au Sommet se présenter en concours. « Sans être chauvin, en Belgique, on sait faire de l’élevage. Sélectionner, c’est ancrer dans notre adn. »

La suite ? « Revenir l’année prochaine, essayer de développer le troupeau pour la vente d’élevage. Mon but ultime ? Revendre en Angleterre une bête née chez moi. Mais pour l’heure on va aller boire une coupe de champagne ! » Rires.

P-Y L.

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