Accueil

Pas de bonne vache sans bon sol, et inversement

Temps de lecture : 2 min

La réflexion que Gauthier et Aurore mènent en élevage est aussi menée au niveau de leurs sols. «Déjà à la fin des années 90, nous avons arrêté le labour pour aller vers une amélioration de la qualité de nos sols. Cela a été source de réflexion par rapport à la rotation des cultures et par rapport à l’amélioration de notre troupeau. Nous nous rendions compte de l’intérêt des prairies temporaires. Avec l’achat de nouveaux équipements, nous avons pu améliorer nos pratiques et repartir davantage sur la culture d’herbes.»

Pur Gauthier, le fil rouge de leur travail: bien-être (des vaches, des sols et de l’humain) et hygiène (des vaches, des sols, et de l’humain). «Je suis incapable de m’occuper de mes vaches si je n’ai pas des (bons) sols. Je suis d’ailleurs convaincu qu’il y a une communication entre nos sols et nos animaux. Il y a entre ces deux éléments un cercle vertueux qu’il faut respecter. Et de prendre pour exemle: «Nos résultats ne sont pas aussi bons quand on ajoute à la ration un maïs acheté hors de l’exploitation.»

«Je ne conçois pas d’être agriculteur sans vache et d’être éleveur sans sol. Je suis aussi difficile sur mes pratiques au niveau des animaux et de mes sols. Les conseillers qui gravitent autour de notre ferme le savent et nous aident à travailler la capacité à toujours mesurer l’équilibre entre les deux. Je suis au taquet pour produire un fourrage de la mailleure qualité pour que nos vaches s’en sortent le mieux possible! En ayant une bonne hygiène et un bon bien-être de nos plantes, nous avons en retour une bonne hygiène et un bon bien-être au niveau des animaux. Ce lien entre doit être préservé continuellement.»

Le troisième pilier: l’humain. Si les deux premiers piliers sont respectés, le bien-être de la main d’œuvre suit automatiquement. Gauthier prend l’exemple de son utilisation très faible des produits phytosanitaires. « Je les restreins très fort. J’agis en bon père de famille. Que ce soit des phytos pour les plantes ou les médicaments pour la famille, nous avons la même phylosohie: le moins possible, et à n’utiliser qu’en cas de maladie! Je travaille donc beaucoup sur l’immunité, c’est la base du préventif!»

P-Y L.

A lire aussi en

Voir plus d'articles