Des points de désaccord… et d’accord

La plate-forme de promotion de la mobilité douce/active, en désaccord avec plusieurs points défendus par le « Collectif ruralité », rejoint ce dernier en ce qui concerne le déroulement de la promenade en harmonie et de façon paisible dans le respect par tous des lois existantes. Et d’ajouter : « y compris par les propriétaires qui ferment indûment des chemins de l’atlas ou des chemins où le public circule librement depuis 30 ans ». Elle ne remet pas non plus en cause le principe de l’expropriation préalable avec indemnisation, les panneaux d’interdiction d’accès sur des propriétés privées sauf s’ils se situent sur des servitudes publiques de passage et la compétence des tribunaux pour régler les conflits dans les limites fixées par la loi.

Ladite plate-forme plaide aussi pour une cartographie wallonne claire et non contestée des sentiers ouverts au public. « Cela implique la révision de l’atlas, en tenant compte des situations juridiques existantes, laquelle révision a cependant un coût difficile à assumer à court terme par les communes. », ajoute-t-elle. Elle estime, par ailleurs, impensable la mise en place d’un site des chemins et sentiers « non contestés ». « Les sentiers contestés qui sont à l’atlas doivent faire partie des voiries figurant sur le site officiel car il serait, sinon, trop facile pour les propriétaires peu scrupuleux de contester un sentier pour le voir disparaître du site officiel. »

« Les communes doivent exercer leur rôle de gestionnaire de la petite voirie non pas « en toute indépendance » comme le demande le « Collectif ruralité » mais selon les exigences décrétales, c’est-à-dire sans pouvoir considérer que la défense et l’entretien de la petite voirie, pourtant inscrits dans les missions obligatoires des communes, ne font pas partie de leurs priorités ou coûtent trop cher », conclut-elle.

Le direct

Le direct