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Les mesures de prévention prolongées mais assouplies

Le risque que représente la grippe aviaire étant toujours globalement présent en Belgique, les mesures de préventions ont été prolongées le 11 mars. Certains nouveaux assouplissements ont néanmoins été pris pour des situations qui entraînent peu de risque de contact avec les oiseaux sauvages.

Temps de lecture : 2 min

Alors que le nombre de foyers de grippe aviaire chez les oiseaux captifs a tendance à diminuer dans les pays voisins à la Belgique, le nombre de contaminations constatées chez les oiseaux sauvages demeure très important.

Chez nous, outre le premier cas chez un détenteur amateur d’oiseaux d’ornement, deux oiseaux sauvages contaminés ont jusqu’à présent été trouvés, le dernier fin février. Le virus de la grippe aviaire est donc toujours présent chez les oiseaux sauvages. Le risque de contamination des volailles et des oiseaux qui peuvent avoir des contacts avec les oiseaux sauvages est donc toujours réel, insiste l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire.

Qu’est-ce qui a changé depuis le 11 mars ?

Les mesures préventives pour la grippe aviaire sont à nouveau prolongées de 30 jours, jusqu’au 9 avril. Par conséquent, les volailles et oiseaux doivent toujours être enfermés ou détenus sous filets pour empêcher les contacts avec les oiseaux sauvages.

Les assouplissements décidés précédemment (lire Le Sillon Belge du 3 mars) pour le confinement des pigeons et des rapaces sont maintenus. De nouveaux assouplissements concernant les rassemblements (expositions, concours, chanteries, bourses…) auxquels participent les amateurs sont possibles. Ces rassemblements sont à nouveau ouverts pour tout oiseau et toute volaille. Restent interdits : la vente par les amateurs sur les marchés publics (les marchés organisés par les communes et villes), ainsi que les vols de concours et d’entraînement de pigeons.

Si aucune nouvelle contamination n’est constatée la semaine prochaine, de nouveaux assouplissements pourraient intervenir dès le 18 mars. En effet, les experts suggèrent une période d’attente de minimum 21 jours à compter de la dernière détection en Belgique, tout en tenant également compte de la situation dans les pays limitrophes.

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