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Grand écart entre beurre et poudre maigre

Le grand écart se creuse entre d’un côté une pénurie en matières grasses qui affole les cours du beurre et de l’autre une demande tout juste frémissante en poudre maigre, insuffisante pour résorber les stocks massifs constitués en 2016. L’Union européenne et les Etats-Unis gagnent des parts de marché à l’international face au retrait de la Nouvelle-Zélande.

Les cours du beurre ont encore grimpé en mai. La cotation française Atla a gagné 800 € en un mois et doublé en un an pour atteindre un record absolu à 5.300 €/t fin mai ! Le prix du beurre exporté d’Europe de l’Ouest a légèrement moins augmenté (4.589 €/t en mai), d’autant que le prix départ Océanie, qui demeurait bien supérieur, a flanché en euros, du fait de l’appréciation de l’euro par rapport au dollar néo-zélandais (et australien), et est à présent aussi compétitif.

On se trouve en situation de quasi-pénurie...

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A Rumillies, l’homme qui murmurait à l’oreille des peupliers

Filière bois Dans le Tournaisis, Tanguy Duphénieux réinvente un geste agricole aussi ancien que visionnaire : marier l’arbre et la culture. Héritier d’une lignée de populiculteurs, l’agriculteur incarne une agroforesterie wallonne exigeante, enracinée dans la tradition mais tournée vers l’avenir. Loin d’être un simple ornement du paysage, le peuplier devient ici un auxiliaire du vivant, un compagnon du sol et un symbole d’équilibre retrouvé entre production et régénération. Dans le bruissement de ses feuillages se dessine une alliance de raison et de poésie, où l’arbre n’est plus en marge du champ, mais en est le cœur battant.
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