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Le Centre réduit son bilan carbone, grâce à l’option Technicien en environnement

Dérèglement des saisons, fonte des glaciers, disparition d’écosystèmes, espèces menacées, sécheresses, vents violents… le changement climatique et ses conséquences interpellent le Centre éducatif Saint-Pierre.

Temps de lecture : 3 min

La cause du réchauffement du climat est l’émission importante de gaz à effet de serre. Parmi ces gaz, on retrouve le dioxyde de carbone (CO2) qui est majoritairement produit par l’activité humaine.

En 2016, avec la collaboration de l’asbl Coren, les élèves de 5e technicien en environnement ont dressé le bilan carbone de leur école. L’objectif de cette démarche était de sensibiliser les élèves au fait que l’école peut elle aussi contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

La réalisation du bilan consistait à relever et à analyser les consommations en énergie (pour l’électricité et le chauffage), les principaux aliments consommés, les moyens de transport les plus utilisés et la quantité de déchets produits ainsi que leur gestion.

Ces 4 thématiques produisent directement ou indirectement du dioxyde de carbone.

Poules et tri

À partir du bilan, deux projets ont actuellement été développés afin de diminuer les émissions de CO2 au sein de l’établissement.

Le premier, installé depuis 2017, consiste à valoriser une partie des déchets organiques par un élevage de poules pondeuses. Avec l’aide des classes du fondamental et du premier degré secondaire, les poules sont nourries avec les déchets des collations et des réfectoires tartines.

Les poules ne mangeant pas tous les déchets organiques, les élèves concernés ont été sensibilisés au tri (du maternel au secondaire).

Ce projet a également permis de collaborer avec des élèves d’autres options. L’option agronomie a réalisé l’installation du poulailler. Lors des cours de travaux pratiques, ils ont pensé et construit l’enclos, les pondoirs et perchoirs. Ils ont aussi déterminé les races de poules adaptées à ce type de projet.

Les élèves du degré différencié ainsi que du fondamental participent au nourrissage, à l’entretien du poulailler et à la récolte des œufs.

Les déchets valorisés ne sont donc plus envoyés à l’incinérateur. Ils sont pesés afin de déterminer le gain en carbone amené par cet élevage.

De plus, les œufs sont utilisés pour diverses activités culinaires ou consommés par la population de l’école. Cela permet aussi de sensibiliser à la consommation de produits locaux qui limite également les rejets de CO2.

Une journée mobilité

En plus du projet poules, pour cette année scolaire, les élèves ont mobilisé l’ensemble du secondaire à participer à une journée « mobilité ».

La voiture est, de loin, le moyen de transport le plus utilisé par les élèves et leurs professeurs.

Cette journée du 27 avril consiste à ce qu’un maximum d’élèves et de professeurs modifie cette habitude.

Ils sont donc invités à utiliser les transports en commun (bus ou train), la marche ou le vélo !

Les élèves ont tracé 6 parcours, dans un rayon de 20 km, afin de permettre à un maximum d’élèves de venir à l’école à vélo.

Préalablement, les plus jeunes participants ont été sensibilisés au code de la route. De plus, l’horaire de la journée a été un peu modifié afin de récompenser les participants à vélos et de conscientiser les autres élèves par rapport à cette démarche.

Ce projet peut permettre également de poursuivre cette démarche en créant des réseaux afin d’organiser les trajets vers l’école (covoiturage, circuits à vélos, horaires et lignes de bus adaptés…)

Informer, sensibiliser un public à une problématique environnementale sont des compétences que doit acquérir un futur technicien en environnement. C’est valorisant pour les élèves de mettre en place ce type de projet qui conscientise les adultes de demain…

D’après L. Morelle

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