Accueil Auto

BYD Seal 6 DM-i Touring: un break rechargeable, pour une longue autonomie

La BYD Seal 6 DM-i Touring embarque une mécanique hybride rechargeable qui lui donne une autonomie électrique d’une centaine de kilomètres et permettant de faire près de 1.000 km avec un plein d’essence.

Temps de lecture : 4 min

C’est à y perdre son latin ! Après la berline BYD Seal électrique, le Seal U qui est son pendant sous forme d’un SUV, le Seal U DM-i plug-in hybride et le Sealion 7 qui est un gros crossover, voici la nouvelle Seal 6 DM-i. Pour semer encore plus la confusion, celle-ci existe en berline et également en break Touring.

Mesurant 4,84 m de long comme la berline, la BYD Seal 6 DM-i Touring est un break élégant à la ligne très épurée, qui reprend les mêmes codes stylistiques que les autres modèles de la marque. La calandre avant, en forme de vagues, intègre un système d’admission d’air actif pour une meilleure efficacité aérodynamique. La calandre inférieure, de forme trapézoïdale inversée, est rehaussée de détails chromés et d’un contour de la couleur de la carrosserie. Quelle que soit la finition, les phares disposent de la technologie full led. Par rapport à la berline, la version Touring se distingue juste par son toit plus haut à l’arrière et une finition contrastée des montants D qui lui donnent plus de légèreté.

Spacieuse

L’intérêt principal de ce break est bien évidemment son coffre. Celui-ci dispose d’une capacité de 500 l sous le store, qui peut évoluer jusqu’à 1.535 l lorsque les sièges arrière sont rabattus. Très spacieux, l’habitacle est accueillant à l’avant comme à l’arrière où on dispose d’un bel espace aux jambes. Il n’est, par contre, pas possible de poser les pieds sous les sièges avant.

Pour le reste, on est bien dans un univers typiquement BYD avec une planche de bord épurée, des tons clairs, un grand écran central de 12,8 ou de 15,6 pouces qui reprend l’essentiel des commandes et une instrumentation numérique de 8,8 pouces. Comme dans les autres modèles de la marque, la sellerie est recouverte de cuir synthétique au toucher agréable.

Comme d’habitude chez les constructeurs chinois, le nuancier est réduit à sa plus simple expression puisque seules quatre teintes sont disponibles. Il n’y a pas vraiment d’options non plus puisque deux finitions sont proposées : Boost et Comfort.

La première comprend un écran central de 12,8 pouces, les essuie-glaces automatiques, la caméra de recul et les capteurs arrière, ainsi que la fonction V2L permettant d’utiliser l’énergie de la batterie pour alimenter des appareils électriques. La seconde ajoute un grand toit panoramique, des jantes de 18’’ (la finition Boost se contente de 17’’), des capteurs à l’avant, le volant chauffant, un double chargeur à induction, un plus grand écran central et un système audio à 8 haut-parleurs.

A l’intérieur, on retrouve une planche de bord épurée, des tons clairs, un grand écran central qui reprend l’essentiel des commandes  et une instrumentation numérique de 8,8 pouces.
A l’intérieur, on retrouve une planche de bord épurée, des tons clairs, un grand écran central qui reprend l’essentiel des commandes et une instrumentation numérique de 8,8 pouces.

Autonomie XXL

La Seal 6 DM-i est équipée d’un moteur 1.5 atmosphérique quatre cylindres développant 98 ch et 122 Nm de couple. Celui-ci sert essentiellement de générateur pour alimenter une batterie en forme de lame (un choix technique que l’on retrouve dans toutes les voitures du constructeur) de 10,08 kWh pour la Boost et 19 kWh pour la Comfort. Seule la seconde peut être rechargée sur une borne rapide en courant continu à une puissance de 26 kW. Dans ces conditions, elle peut passer de 30 à 80 % en 23 minutes. En courant alternatif, la Seal 6 DM-i tolère du 6,6 kW (3,3 kW sur la version Boost).

Cette batterie alimente un moteur électrique qui entraîne les seules roues avant. La puissance combinée est de 184 ch (Boost) ou 212 ch (Comfort). L’autonomie en mode 100 % électrique est de 100 km (105 km pour la berline) et le rayon d’action total est de 1.350 km (1.455 km pour la berline). Pour être complet, on peut ajouter que la voiture est équipée d’une transmission à variation continue de type E-CVT.

Tout d’une électrique ou presque

Le fonctionnement de la Seal 6 DM-i est principalement électrique. La plupart du temps, on roule avec l’énergie de la batterie. Lorsque le niveau de charge baisse, le moteur thermique se met en route pour la recharger. Cependant, dans de rares phases, le moteur thermique peut participer à la chaîne cinématique et entraîner les roues avant et ce, pendant des phases très courtes.

À bord, le silence est de rigueur et on a l’impression de circuler à bord d’une électrique. Sans être fulgurantes, les accélérations sont tout à fait suffisantes et la fluidité est toujours au rendez-vous, même en forçant le ton. Il faut vraiment mettre pied au plancher pour entendre le moteur thermique se réveiller sans vibrations et entraîner les roues avant avec son pignon fixe. Sa sonorité est loin d’être envahissante et la BYD n’entraîne pas d’effet de « moulinage » comme d’autres hybrides du marché.

Bonne alternative

Pour les conducteurs qui ont encore des craintes à utiliser un véhicule 100 % électrique au quotidien, ce véhicule est une bonne alternative car il apporte le confort d’utilisation d’un véhicule sur batteries et l’autonomie étendue d’une motorisation thermique. Durant notre essai, nous n’avons presque pas consommé d’essence.

La bonne nouvelle, c’est que la Seal 6 DM-i permet tout cet agrément à un tarif très intéressant : 37.990 € en version Boost et 43.990 € pour la Confort. De quoi intéresser une clientèle majoritairement composée d’indépendants qui auront un outil de travail très complet sans se ruiner.

Maxime Herion

www.gocar.be

A lire aussi en Auto

Voir plus d'articles