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N’oubliez pas d’assurer la

rétention des produits liquides

À partir du 1er juin, tous les locaux et armoires de stockage contenant au moins 25 kg de produits phyto devront être aménagés de manière à assurer efficacement la rétention des liquides stockés. L’objectif est de pouvoir contenir un renversement accidentel ou une fuite de bidon qui pourrait conduire à des risques pour l’environnement et pour la santé des utilisateurs de ces produits.

Temps de lecture : 2 min

Le choix de l’aménagement de cette rétention est libre. Il faut néanmoins s’assurer que le dispositif soit étanche et d’une capacité suffisante pour contenir des renversements accidentels.

Quelle capacité faut-il prévoir ?

La capacité de rétention de votre local ou de votre armoire doit être égale ou supérieure au volume du plus grand conditionnement et être au moins égale au ¼ du volume total des produits liquides stockés.

Quel dispositif utiliser ?

Le choix du dispositif de rétention utilisé est libre. Celui-ci doit toutefois être étanche et résistant à la corrosion.

Un système de rétention peut être aménagé au niveau du sol. Il peut s’agir, par exemple, d’un caillebotis, de bacs de rétention placés sous les étagères ou de tout autre aménagement réalisé pour empêcher un liquide déversé au sol de passer la porte du local phyto (seuil de porte rehaussé, rigole).

La rétention peut également être prévue au niveau des étagères, en rangeant, par exemple, les bidons dans des bacs en plastique. Il existe également des étagères ou des armoires conçues spécifiquement pour assurer la rétention des produits qui y sont rangés.

Cinq tonnes et plus

Rappelons que pour les locaux d’une capacité de 5 tonnes et plus, les produits dont les propriétés physico-chimiques sont incompatibles (inflammables, corrosifs acides, corrosifs basiques, autres) doivent être rangés dans des compartiments distincts. Chaque compartiment doit, en outre, disposer de son propre dispositif de rétention.

Pour plus d’informations : Protect’eau, 081/72 89 92, www.protecteau.be.

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Voix de la terre Le 17 avril 1996, au Brésil, 19 membres du mouvement des paysans sans terre furent massacrés par des tueurs à la solde de grands producteurs terriers. Depuis lors, Via Campesina a décrété que le 17 avril serait la journée internationale des luttes paysannes. En cette période de révolte agricole, le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne (RESAP) et la Fugea signalent une nouvelle menace pour les terres agricoles et pour l’accès à la terre : l’agrivoltaïsme.
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