Un retour sur investissement dès 2021 ?
En ouverture d’Agribex ce mardi, le palais 1 dédié aux expositions et aux concours d’élevage a connu une journée plutôt tranquille. Le calme avant le très attendu National Blanc-Bleu Belge qui s’est tenu le lendemain. Ignace Lootvoet, secrétaire général du Brussels Livestock Show, nous a livré ses premières impressions.
Depuis fin 2017, le Brussels Livestock Show et Fedagrim ont adapté leur système de financement afin de permettre au pôle élevage d’Agribex de continuer à exister. Et pour pérenniser la structure, il semblait essentiel aux organisateurs de garder les concours d’élevage, valeurs sûres de l’événement, mais également d’innover dans leur formule, notamment par la tenue d’un forum, d’ovinpiades, d’un stand #WeLoveLocal, d’un concours de saut en liberté pour chevaux de sport. À cela s’ajoute la publication d’un magazine bilingue « We Love Livestock », qui reprend informations techniques et « lifestyle », et où la passion pour l’élevage se veut exacerbée.
Ignace Lootvoet, secrétaire général de la structure, en est convaincu, ce n’est que par cette reformulation qui laisse une belle place à l’innovation, que pôle élevage pourra continuer à Bruxelles.
« Ce n’est pas un essai, c’est un investissement sur 4 ans! Ce n’est pas cette année que l’on rentrera dans nos frais, mais je suis résolument optimiste en ce qui concerne l’avenir. »
« Nous avons voulu proposer quelque chose d’unique qui puisse fédérer public et exposants à Bruxelles. Et les premiers échos sont positifs ».
Et bien que la Flandre et la Wallonie aient toutes deux leur grande foire agricole, leurs associations d’élevage respectives plaident pour de vraies rencontres nationales en élevage.
Il en veut pour preuve : « Aux concours, le nombre d’animaux présentés n’a jamais diminué, bien au contraire. Nous devons malheureusement refuser des inscriptions par manque de place. C’est le problème de Bruxelles. Mais l’engouement des éleveurs est toujours là ! »
P-Y L.
