Les IGP sont, eux, au nombre de 6 : le jambon d’Ardennes, le pâté gaumais, le vin de Pays des Jardins de Wallonie, la pomme de terre plate de Florenville, le saucisson, le collier et la pipe d’Ardenne, et enfin, l’Escavèche de Chimay.
Outre, la promotion de ces produits, l’objectif de la campagne EuroFoodArt est aussi d’inspirer d’autres producteurs wallons à entreprendre leur propre parcours de certification. Un parcours qui peut prendre des années, comme nous l’explique Grégory Salemi, coordinateur AOP et IGP à l’Apaq-W. « Il faut une bonne base historique et scientifique pour le produit. Il y a la conception du dossier, du cahier des charges avec les producteurs, mais également avec AgriLabel une asbl qui gère et suit le processus.
Bien entendu, l’Union européenne doit analyser le dossier, ce qui peut prendre un certain temps ». Mais ces démarches administratives, parfois assez lourdes, ne doivent pas décourager les producteurs. « Quand la récompense est là, cela le met en valeur. Ce label prouve la plus-value de l’aliment. C’est aussi une reconnaissance du savoir-faire. De plus, des fonds européens permettent de donner une réelle visibilité aux produits ».
