L’usage du bâchage à plat des cultures maraîchères est largement répandu. On en attend principalement un gain de température au sol, en particulier dès le début du printemps, en vue d’élargir la plage de commercialisation des produits frais. Dans un contexte de rentabilité, certaines précautions et mesures permettent d’améliorer leur efficacité et d’en réduire le coût par culture et par an.
Dans nos conditions wallonnes, les bâches visent à protéger les cultures du froid, du vent, des pluies battantes et, parfois aussi, de la grêle. Leur intérêt sera plus évident au printemps hâtif et en automne tardif pour une large gamme de légumes (frisées, scaroles, choux, poireaux, persil, carottes, racines de chicons…) et pour étendre la période de vente de produits frais.
Lors des semis de mai à septembre, l’emploi des...
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Filière boisDans le Tournaisis, Tanguy Duphénieux réinvente un geste agricole aussi ancien que visionnaire : marier l’arbre et la culture. Héritier d’une lignée de populiculteurs, l’agriculteur incarne une agroforesterie wallonne exigeante, enracinée dans la tradition mais tournée vers l’avenir. Loin d’être un simple ornement du paysage, le peuplier devient ici un auxiliaire du vivant, un compagnon du sol et un symbole d’équilibre retrouvé entre production et régénération. Dans le bruissement de ses feuillages se dessine une alliance de raison et de poésie, où l’arbre n’est plus en marge du champ, mais en est le cœur battant.