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« Grâce à notre nouvelle nurserie,

le taux de mortalité des veaux a chuté ! »

À la ferme Jean, on ose le changement pour optimiser le confort des bêtes, mais aussi des agriculteurs. Après avoir investi dans un robot de traite et des panneaux solaires, c’est une nouvelle nurserie qui est sortie de terre : un bâtiment en bois dans lequel les veaux peuvent évoluer en parfaite santé. Un véritable changement pour l’éleveur puisque dans son ancienne étable, il comptait une quinzaine de jeunes bêtes mortes chaque année.

La crainte de trouver un veau décédé : c’est ce que ressentait Simon Jean en poussant les portes de son étable chaque matin. Une perte financière, évidemment, mais aussi une charge de travail lourde pour l’éleveur. Malgré tous ses efforts et ceux de son vétérinaire, rien n’y faisait. Annuellement, une quinzaine d’animaux succombaient… Un chiffre en augmentation d’année en année. « Le vétérinaire avait un abonnement chez nous. Nous ne nous en sortions plus… Dans le vieux bâtiment, les veaux avaient des problèmes respiratoires, des...

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A Rumillies, l’homme qui murmurait à l’oreille des peupliers

Filière bois Dans le Tournaisis, Tanguy Duphénieux réinvente un geste agricole aussi ancien que visionnaire : marier l’arbre et la culture. Héritier d’une lignée de populiculteurs, l’agriculteur incarne une agroforesterie wallonne exigeante, enracinée dans la tradition mais tournée vers l’avenir. Loin d’être un simple ornement du paysage, le peuplier devient ici un auxiliaire du vivant, un compagnon du sol et un symbole d’équilibre retrouvé entre production et régénération. Dans le bruissement de ses feuillages se dessine une alliance de raison et de poésie, où l’arbre n’est plus en marge du champ, mais en est le cœur battant.
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