« Nous savons que c’est possible, avec les normes appropriées, comme nous l’avons déjà fait avec le marché du carbone », a-t-elle assuré. Des travaux sont en cours au niveau des Nations unies pour définir une norme mondiale de ces crédits et « nous travaillons activement avec les États membres à l’élaboration des premiers projets pilotes à l’appui de ce processus », a indique la présidente de la commission européenne. Selon elle, « une compagnie des eaux, pour qui l’état de santé d’une source est crucial ou une société horticole, pour qui le travail des pollinisateurs est essentiel pourraient recourir à ces crédits nature ».
Dans leurs conclusions rendues récemment, les parties prenantes du Dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture de l’UE recommandent la création d’un fonds de restauration de la nature financé en dehors de la Pac par de l’argent public mais aussi privé.
