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La filière équine, cette plus-value pour l’agriculture

La ligue francophone équestre (LEWB) a décerné des labels à plusieurs de ses clubs mardi dans les installations du centre équestre de Gesves, invitant pour l'occasion la ministre des Sports de la fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, qui a souligné l'importance de l'équitation, «un sport aux multiples facettes, un acteur économique et une pépinière de champions». Jérôme Guéry était aussi présent dans la plus grande infrastructure dédiée à l'équitation en Wallonie. Le vice-champion du monde de jumping, médaillé de bronze par équipes aux JO de Tokyo, soulignait aussi l'importance de détecter les jeunes talents et développer tous les métiers de l'équitation.

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«La Belgique est une grande nation du cheval», a rappelé la ministre des Sports. «Les performances au plus haut niveau de nos cavaliers, Jérôme Guéry et Grégory Wathelet en particulier, ne sont que l’une de ses nombreuses facettes.»

L'équitation et le monde du cheval génèrent une plus-value sur le plan économique très importante et joue un grand rôle sur l'écosystème (élevage, agriculture, emploi).

En effet, la Belgique est l'une des plus grandes nations d'élevage de chevaux de sport, avec une augmentation de 10 % des déclarations de naissance de chevaux de sport entre 2020 et 2021. En outre, notre plat pays est la troisième nation d’origine des chevaux pour les Jeux Olympiques de Tokyo, juste derrière l'Allemagne et les Pays-Bas.

Au niveau agricole, 17,7 % de la surface agricole en Wallonie est utilisée pour les chevaux (céréales, foin, paille, fruits/légumes, huile, pâtures…), ce qui représente un chiffre d’affaires total de plus de 115 millions d’Euros (plus précisément de 116.401.884 €).

En ce qui concerne l'emploi, la filière équine enregistre 3.712 emplois directs, tels que des moniteurs, des cavaliers, des grooms, des palefreniers, des maréchaux...

La détection des jeunes talents et leur développement avec le projet 'Equicadets' est une priorité pour former une pépinière prête à prendre le relais. La ligue francophone est un précurseur du bien-être animal et de la relation entre le cavalier et le cheval».

La journée marquait le renouvellement de la campagne, lancée en 2022, de «J'peux pas, j'ai poney» pour attirer les jeunes vers l'équitation et ses métiers. «Il y avait 740 clubs en 2022, 41.000 membres et 135.000 équidés en Wallonie soit un pour 36 habitants», a détaillé Eugène Mathy, directeur de la LEWB, 3e fédération sportive francophone.

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