La Scam lance une levée de fonds, au-delà des agriculteurs
Cette action, destinée aux coopérateurs actuels, aux clients et aux sympathisants du monde agricole, vise à consolider les bases de la coopérative et à préparer
son avenir.
Fondée en 1956, la Société coopérative agricole de la Meuse (Scam) a évolué et a diversifié ses activités au fil des années. Aujourd’hui, elle emploie 172 personnes, compte 2.200 coopérateurs et travaille avec plus de 4.000 exploitations agricoles en Wallonie.
Cinq types de part
La nouvelle phase de financement initiée il y a quelques jours par la Scam « marque un tournant stratégique visant à renforcer l’autonomie financière de la coopérative tout en offrant à ses membres des avantages significatifs et un rôle prépondérant dans la gouvernance de l’organisation », affirme-t-elle.
Et Christophe Kersteens, directeur financier, d’ajouter : « Cette levée de fonds est une étape cruciale pour notre coopérative. Elle nous permettra de renforcer notre indépendance et de continuer à offrir des solutions innovantes aux agriculteurs wallons ».
À l’occasion de cette levée de fonds, de nouvelles parts coopératives voient le jour. Elles se déclinent en plusieurs classes pour répondre aux aspirations et contributions de chacun. Les parts A (piliers, 6.000 €) et B (acteurs, 600 €) sont destinées aux agriculteurs et horticulteurs. Suivent les parts C (investisseurs, privés ou publics, 6.000 €) et D (personnel de la Scam, 300 €). Enfin, s’y ajoutent les parts E, destinées aux sympathisants de la coopérative (300 €).
Chaque classe donne des avantages spécifiques, incluant des ristournes et/ou des dividendes. « L’objectif de la coopérative est : tout euro gagné par la Scam est réinvesti pour les agriculteurs ou distribué aux coopérateurs et non à des grands groupes financiers », conclut le président de l’Organe d’administration, Fabrice Flamend.