De février à mai 2019, j’ai réalisé mon stage de fin d’études (pour la Haute Ecole de la Province de Namur) en Afrique du Sud dans une réserve naturelle privée nommée Mogalakwena – « fleuve aux crocodiles » dans la langue locale – où se situe l’entreprise Botanica Natural Products. Les paysages variés, la vaste flore ainsi que la faune typique des écosystèmes d’Afrique lui attribuent son caractère unique.
Après la vanille à Madagascar, le biochar (Pérou, Bénin et Colombie) et la protection de la nature (Burkina Faso, Afrique du Sud et Bénin), cette fois la Haute école de la province de Namur nous emmène à la rencontre de Corentin Jaaques, un bachelier en agronomie, parti faire son stage en Roumanie.
Le Bachelier en Agronomie de la HEPL entend former des techniciens supérieurs, polyvalents qui sont en phase avec les besoins actuels et futurs du secteur, de la société et du citoyen. Ces trois dimensions amènent ainsi la formation à régulièrement se repenser et à adapter son programme de cours.
Pour permettre aux jeunes d’être au plus proche de la réalité du monde du travail, le Céfa (enseignement en alternance, soit 2 jours à l’école et 3 jours en entreprise) cherche à confronter rapidement les élèves au monde professionnel et à leur proposer des formations pratiques le plus en lien avec l’ensemble du secteur agricole.
Depuis quelques années, des étudiants de masters en orientation « Développement international » (DI) de l’institut Supérieur Industriel agronomique de Huy (ISIa-HECh) effectuent leurs travaux de recherches sur le biochar. Sous la loupe de ceux-ci, un matériau qui permet d’améliorer la fertilité des sols, de lutter contre la déforestation et de séquestrer le dioxyde de carbone dans le sol. De nombreuses études, et notamment le rapport spécial du GIEC de 2019, ont souligné l’intérêt du biochar dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Convaincue de l’importance de s’inscrire dans une politique de développement durable, la Haute Ecole Louvain en Hainaut (HELHa) promeut la création de cellules sur ses différents campus et implantations.
On vous en avait parlé fin février, Victorien Mathieux a été sacré Meilleur Jeune Berger Européen lors de la finale des ovinpiades qui était organisée dans le cadre du Salon international de l’Agriculture de Paris. Pour une troisième participation, l’équipe belge a donc fait mieux que se défendre. Cette victoire est le fruit d’un travail conséquent en amont, notamment avec le Centre de recherche ovine de Faulx-les-Tombes et le concours du Brussels Livestock show pour l’organisation de la finale belge à Agribex. Focus sur une belle dynamique amorcée il y a cinq ans !
A l’Ecole provinciale d’Agronomie et des Sciences de Ciney (Epasc), les maîtres-mots sont la découverte de soi, la culture des différences, l’apprentissage d’une méthode de travail, des cours de langues innovants, le respect de soi, des autres et de son environnement, la rigueur en matière de discipline.
Après avoir entendu les plaintes à propos d’un manque croissant de main-d’œuvre qualifiée dans la région pour le secteur agricole, le Céfa des Fagnes a décidé d’organiser, depuis la rentrée 19-20, une nouvelle formation : agent agricole Polyvalent.
Convertir une ferme à l’agriculture biologique est une phase qui peut s’avérer difficile et insécurisante pour les agriculteurs. Cela s’apparente à un saut dans le vide puisqu’il faut à la fois maîtriser de nouvelles pratiques culturales, découvrir des nouvelles filières pour ses produits et composer avec de nouvelles réalités économiques. A cela s’ajoute l’obligation de suivre une nouvelle réglementation, appliquée non seulement aux cultures, mais aussi aux animaux, à la fertilisation, à la transformation et à la commercialisation. Ce passage à la bio requière donc une série de compétences qui une fois mises en œuvre doivent se comporter comme les rouages imbriqués d’une machine bien huilée.
Cette année encore, l’Institut Provincial d’Enseignement Agronomique de La Reid a le plaisir de vous présenter quelques-unes de ses nouveautés pédagogiques. En voici un bref aperçu.
Par définition, l’institut horticole de Gembloux est, et doit impérativement être, une école entrepreneuriale. En effet, plus de 50 % de sa population scolaire fréquente le 3e degré qualifiant dont le premier objectif est de préparer l’apprenant à un métier, à la vie active… et ce dans des filières porteuses d’emplois pour des jeunes motivés capables d’entreprendre !
Le 18 mars dernier, l’Ipes d’Ath s’est vu attribuer le label École durable. Celui-ci soutient et valorise les actions qui rencontrent les 17 objectifs de développement durable au sein des écoles.
Se délecter d’une fraise en revenant du travail, goûter une fricassée de shitaké avec un bol d’insectes grillés, le tout arrosé d’une bonne bière locale dans un environnement végétalisé voilà ce que veut offrir Greenfactauri, la nouvelle pépinière d’innovation en agriculture urbaine à Ath.