Pour davantage de durabilité dans son exploitation
Nous sommes allés à la rencontre d’agriculteurs qui se sont engagés dans le programme agroenvironnemental pour leur poser quelques questions sur leur engagement.
Depuis 2007, Tanguy Van De Walle et son épouse Cathy exploitent une ferme dans la région de Chimay, à quelques kilomètres de la frontière française. Ils poursuivent quelques années le modèle d’agriculture hérité des traditions familiales en privilégiant l’élevage de blanc-bleu allaitant. Mais petit-à-petit, ils augmentent la part de culture et diminuent le nombre de bêtes. Le changement est déjà en train de s’opérer. Une prise de conscience suite à la nouvelle pac les pousse à se remettre en question et à revoir le modèle familial pour aller vers plus de durabilité. A partir de 2015, ils laissent alors plus de place à l’environnement et adhèrent au programme agroenvironnemental. Tournières, bandes aménagées, important réseau de haies mais aussi prairies naturelles confirment leur engagement en faveur de l’environnement.
En êtes-vous satisfait (technique et biodiversité) ? Quels avantages en tirez-vous ?
Nous en sommes satisfaits. Nous ne sommes pas de grands observateurs mais depuis que nous en avons, nous remarquons de la faune jamais vue auparavant sur la ferme. Nous croisons des faisans, de nombreux insectes, notamment des abeilles. Cette année, nous accueillons même un couple de faucons crécerelles au sein de l’exploitation.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager dans le programme agroenvironnemental ?
À la base, notre exploitation est plut
Que diriez-vous à vos confrères pour les inciter à s’engager dans le programme?
Avez-vous une anecdote à nous partager en lien avec les MAEC ?
Lorsque les promeneurs passent près de mes champs, ils me demandent s’ils peuvent cueillir 2-3 tournesols, ce que j’accepte. Et le plaisir est partagé.