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Agir avant et après l’installation du robot

Passer d’une salle de traite à un robot constitue un important changement pour l’éleveur. Il en va de même pour son troupeau !

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Robotiser la traite est une opération qui ne s’improvise pas. Pour que la transition se passe au mieux, les experts de l’Idele et des Chambres d’agriculture livrent un certain nombre de conseils basés sur l’anticipation.

« Premièrement, la circulation des animaux est un point clé de la bonne fréquentation du robot », expliquent-ils. Le bâtiment doit donc être adapté et éventuellement aménagé avant l’installation du robot.

Les taux cellulaires ayant tendance à augmenter, ils recommandent également de démarrer avec un troupeau sain. Les années précédant l’installation du robot, si celle-ci est longuement anticipée, la génétique et le choix des réformes doivent être davantage orientés sur la conformation des mamelles.

Il convient encore d’anticiper l’élevage des génisses en vue d’un renouvellement plus important les premières années. « Si les vêlages sont groupés, anticiper leur étalement permet d’éviter la surcharge du robot », ajoutent-ils.

Enfin, une bonne capacité d’investissement et une trésorerie saine sécuriseront le projet.

Se montrer disponible

Une fois le robot installé, la transition se poursuit durant quelque temps. En effet, la période d’adaptation des vaches à ce nouveau mode de traite peut durer plusieurs mois. « Cette période est parfois longue et difficile pour l’éleveur. Il est indispensable d’en être conscient. »

Cela signifie aussi qu’il faut se rendre pleinement disponible la première année pour conduire certaines vaches au robot et/ou à la pâture, se familiariser avec le matériel et les données informatiques recueillies, réorganiser la gestion du pâturage et/ou de la distribution des aliments, apprendre à classer les incidents du robot selon leur impact et gagner en autonomie dans la résolution des dysfonctionnements.

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