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Les MAE

en France

et en Belgique

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Selon Christian Mulders, agent de la Région Wallonne travaillant plus particulièrement sur les relations agriculture/ environnement, les MAE sont généralement très mal utilisées en France car elles changent à chaque programmation, contrairement à la Belgique où leur cahier de charges et les montants octroyés évoluent. « Chez nous, elles sont également beaucoup moins ciblées géographiquement qu’en France. On trouve des méthodes de base qui s’appliquent à l’ensemble du territoire et quelques méthodes ciblées et plus pointues, mieux payées, qui dépendent de l’avis d’un expert. Il s’agit essentiellement d’aides liées aux prairies de haute valeur biologique dans lesquelles des diagnostics sont réalisés et pour lesquelles l’exploitant reçoit 450 euros par hectare et par an. À cela s’ajoutent 100 euros d’aides Natura 2000, des aides pour le bio ainsi que des aides pour l’autonomie fourragère. Le cumul atteint 800 à 900 euros. Ça peut paraître élevé par apport aux aides françaises mais c’est essentiellement lié à l’intensification de l’élevage wallon. Nous sommes dans le top 10 européen au niveau de la charge en bétail et nous avons une pression environnementale très forte. Moins de 10 % des prairies wallonnes sont donc concernées par ces aides. Dans ce contexte, nous avons besoin d’incitants forts pour maintenir un élevage extensif », explique-t-il.

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