Outre sa volonté de défendre et promouvoir la qualité de la viande wallonne et son souhait de demander une dérogation pour la filière betteravière dans le cadre du dossier des néonicotinoïdes (voir article page 4), il a également rappelé son souhait de réformer l’Afsca. « Dans le cadre de cette réforme, je souhaite instaurer une manière différente de travailler avec les petits producteurs. On ne traite pas avec un agriculteur et sa famille comme avec une entreprise de 200 personnes. Je veux une approche de l’Afsca mieux adaptée, qui accompagne plus qu’elle ne contrôle… », dit-il.
Le ministre s’est également dit sidéré des prises de position d’un ministre wallon (pas en charge de l’agriculture) systématiquement en opposition avec les intérêts de l’agriculture. « J’entends bien rappeler sur le plan de la communication que l’agriculteur joue un rôle essentiel en termes d’emploi, de respect de l’environnement, mais aussi pour nourrir notre population. Lorsqu’on entend certains médias, on a le sentiment, que l’agriculteur ne serait que quelqu’un qui profite d’un système avantageux… Il faut parfois en revenir aux bases, l’agriculture nourricière ! ».