Discrètes évolutions
N’ayant rien d’un nouveau venu, le Jeep Wrangler voit son histoire remonter à son ancêtre, la fameuse Jeep Willys de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors, les générations se sont succédé en conservant les fondamentaux du design.
Évidemment, le nouveau venu ne déroge pas à la règle mais cette génération JL revendique tout de même quelques évolutions : largeur accrue, ceinture de caisse plus basse ou plus grande vitres. Bref, le Jeep Wrangler évolue par petites touches et reste fidèle aux origines.
Fait amusant, il conserve aussi ses portières qui peuvent être déposées, son pare-brise qui peut être rabattu et son toit ouvrant ou amovible. Un vrai régal tout comme la nouvelle boite automatique à huit rapports d’office associée aux deux nouveaux moteurs.
En essence, on retrouve un 2,0 l développant 272 ch et 400 Nm de couple tandis qu’en diesel, le 2,8 l est remplacé par un 2,2 l qui développe 200 ch pour un couple de 450 Nm. Ce dernier offre des relances largement suffisantes à ce Wrangler qui dépasse les deux tonnes.
Avec cette nouvelle génération, Jeep revendique une dynamique sur route améliorée. Alors oui, ceux qui ont roulé avec la précédente génération apprécieront la différence mais le Wrangler encourage à une conduite paisible, particulièrement avec sa direction floue.
Roi du tout-terrain
Le Wrangler présente de surcroît une capacité de remorquage de 2.495 kg et une charge utile de 498 kg.
Concrètement, il passe partout avec une facilité déconcertante comme nous avons pu le vérifier dans les Alpes autrichiennes sous une pluie continue. Quant au passage à gué, ils ne sont qu’une formalité vu les 76 cm autorisés. Ensuite, il suffira de passer la bête au jet d’eau après avoir placé la housse de protection sur l’écran principal avant de repartir pour de nouvelles aventures.
