Sur fond de pluies

« fantômes », la récolte progresse dans le sec

Malgré les conditions souvent trop sèches – engendrant des endommagements –, de nombreux producteurs ont repris – après avoir vainement attendu la pluie – les arrachages la semaine passée afin d’avancer ! D’autres n’ont jamais arrêté craignant – avec raison – que les précipitations annoncées ne tombent pas, indique la Fiwap dans son avis du 23 octobre dernier.

La poussière s’est invitée progressivement au fil des jours et la terre sur la seconde chaîne a diminué… Mais les situations sont contrastées en fonction de l’équipement mis en œuvre : avec des barreaux de chaînes gainés ou des tapis à plants, il y a beaucoup plus de terre qui monte et moins de coups. On signale de la casse, notamment des attaches des bèches, là où on tente d’aller plus bas ou que l’on travaille dans des zones avec des structures plus mauvaises (train de pulvérisateur…).

Gare aux coups !

Depuis lundi, la bruine a quelque peu réduit la poussière, mais pas les coups !

Les problèmes s’accroissent aussi bien aux champs (coups, manque de terre ou remontées de ruks et autres boulettes quand on arrache trop bas), qu’en début de conservation (séchage insuffisant, développement de pourritures sur tubercules blessés ou coupés), avec des lots « gras » et ne sentant pas toujours bon. Attention !!

Des cas de refus pour problèmes de coups, poids sous eau insuffisants, proportion importante de pommes de terre flottantes, etc. sont signalés.

Priorité au séchage des tubercules

Les températures nocturnes plus fraîches sont idéales pour sécher ! La priorité doit être de sécher, mais dans la mesure du possible sans descendre trop en température afin de garder une « réserve » au cas où il faut / faudra sécher longtemps (cela concerne les lots avec des vitreuses, des sacs d’eau et des pourritures humides diverses) et que les températures trop élevées persistent ou reviennent !

Sécher sans refroidir, cela se fait avec l’aide d’un ou plusieurs canons à chaleur.