Pendant le Second Empire, les écrits de Jean-Baptiste Clément qui prônaient la démocratie directe et qui stigmatisaient la peine de mort, le travail des enfants et la prostitution lui ont valu différents ennuis. En mars 1870, il fut arrêté pour avoir écrit un article qui évoquait un assassinat perpétré par un cousin de l’Empereur Napoléon III. Après la Commune, victime de la proscription, il s’exila huit ans à Londres. Il revint en France en 1880, à Charleville, où il se consacra à créer et développer l’action syndicale. Il est décédé en 1903 à l’âge de 67 ans.