La production des cinq principaux exportateurs de produits laitiers (UE, États-Unis, Australie, Argentine et Uruguay) a progressé de 1,7 % en cumulé de janvier à avril par rapport à 2019. La production décline en Nouvelle-Zélande (-1,7 %) mais grâce à des conditions climatiques favorables progresse fortement en Australie (+4,4 %) et en Argentine (+7,6 %).
Affaire à suivre
Pour le moment, les cotations des principaux produits laitiers sont stabilisées. Les cours de la poudre sont supérieurs à ceux des dernières années. Les cotations de fromages oscillent à des niveaux proches de 2019. Seuls les cours du beurre malgré un redressement les dernières semaines sont de 19 % inférieurs à la même période l’année dernière. Les stocks de beurre sont, à la fin avril, légèrement plus élevés qu’il y a un an en raison de stocks initiaux plus élevés et d’une production plus forte, notent les experts. Mais des exportations élevées vers les pays tiers ont contribué à améliorer l’équilibre du marché, tempèrent-ils. Pour la poudre de lait écrémé et les fromages, les stocks sont à « des niveaux normaux pour cette période de l’année » et les exportations également dynamiques.
Mais les conséquences sur le prix du lait se font déjà sentir. Le prix moyen payé aux producteurs européens est de 33,53 cts/kg en avril, rapporte l’observatoire. Un prix en baisse de 3,1 % % en un mois et de 5,1 % en dessous de la moyenne des cinq dernières années. Les estimations pour mai sont toujours au-dessus de 33 cts/kg mais le prix pourrait baisser davantage en raison du fait que les prix du lait suivent l’évolution des marchés laitiers avec un certain délai », indique les spécialistes. Une prévision auto réalisatrice puisque le prix moyen payé aux producteurs européens a été de 32,96 cts/kg en mai, selon les derniers chiffres de la Commission européenne.











