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De conditions trop sèches à un excès d’humidité ?

Depuis le milieu de la semaine passée, jusqu’au lundi 28 septembre, il est tombé en général entre 60 et 140 l/m².

Temps de lecture : 2 min

Les tubérisations en Fontane (voir photo, le 22/09, Hesbaye namuroise,) sont parfois bonnes – plus de 15 tubercules à la motte – mais en moyenne plutôt faibles (11 à 12 tubercules par plante dans les 31 parcelles de référence du réseau Fiwap, Carah, Pca et Inagro). Lorsque la plante a bien tubérisé, les gros calibres sont absents… sauf là où il y a eu de l’eau en suffisance, ce qui est très rare!

Selon les quantités totales et le type de sol, l’apport des pluies de ces derniers jours est parfait ou déjà excessif surtout en regard de nouvelles précipitations annoncées… Il faut idéalement un temps d’attente entre des précipitations importantes (particulièrement après une sécheresse prolongée) et l’arrachage (cela va l’être de facto…). Il convient que le tubercule se réhydrate, que la turgescence au sein de différentes zones du tubercule se rééquilibre.

En tout état de cause, soyez attentifs aux éventuelles zones où l’eau a stagné (zone à marquer, et à ne pas récolter ou en tout cas à stocker distinctement) et où l’eau (et le passage des roues du pulvérisateur dans les trains !) a érodé les buttes, découvrant des tubercules et provoquant le verdissement. Là aussi, après évaluation du risque, envisagez de ne pas arracher et/ou de stocker à part !

D’après la Fiwap

, le 29 septembre

La Une

Blé : l’UCLouvain expose les toxines d’un pathogène

Céréales Une équipe de l’UCLouvain a mis au jour les armes antibactériennes utilisées par une bactérie présente dans le blé pour éliminer ses rivales. Cette découverte ouvre des perspectives pour protéger les cultures contre ce pathogène. Les résultats ont été publiés le 4 juillet dans la revue scientifique « Nature Ecology & Evolution », a annoncé l’université.
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