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35 % des problèmes commerciaux liés aux maladies animales

Temps de lecture : 2 min

« Les problèmes commerciaux spécifiques liés aux maladies animales et aux zoonoses, et leurs effets sur le commerce, représentent 35 % de l’ensemble des problèmes commerciaux soulevés auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) entre 1995 et 2020 », indique l’OMC dans son rapport sur « la résilience future aux maladies d’origine animale : le rôle du commerce ». Par exemple, entre 2004 et 2020, des problèmes commerciaux liés à des restrictions générales aux importations dues à l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ont été rapportés lors de 38 réunions.

L’organisation souligne que ces restrictions ont tendance à être adoptées assez rapidement, mais sont supprimées beaucoup plus lentement une fois l’épidémie passée, ce qui augmente le coût. Pour le cas de l’ESB, malgré les preuves scientifiques disponibles et la révision des normes de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), les restrictions commerciales sont devenues au fil du temps injustifiées et les délais d’approbation des importations de viande bovine de plus en plus longs. Par conséquent, les obstacles commerciaux ont eu tendance à engendrer une hausse durable des coûts économiques.

Une enquête de l’OIE publiée en 2016 a notamment montré que 68 pays avaient été confrontés à des perturbations du commerce international après une épidémie. Elle indique aussi qu’un certain nombre de pays ont déclaré que « les pertes causées par une épidémie ont continué à avoir un impact sur leurs échanges commerciaux, certains affirmant qu’ils n’ont jamais retrouvé leurs marchés d’origine ». Et sept pays ont indiqué que « les échanges commerciaux étaient toujours affectés après la fin d’une épidémie et que leurs marchés précédents n’avaient pas été reconquis ».

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