
Mais, répond le secrétaire général du Copa-Cogeca Pekka Pesonen, « comment allons-nous alors évaluer les nombreux impacts cumulatifs et les compromis paradoxaux de cette stratégie ? ». Selon lui, il faudra notamment faire attention à ne pas créer deux marchés, un pour les classes supérieures et un autre pour le reste de la population. « Depuis la mise en œuvre de la pac, c’est notre fierté de fournir des aliments sûrs et abordables pour tous ».
Luigi Scordamaglia, président d’Assocarni (association italienne du secteur de la viande) juge que cette stratégie de la ferme à la table est une opportunité extraordinaire mais aussi un risque.
« La transition verte doit être guidée par une approche objective et rationnelle, basée sur des chiffres et des données, et non pas conditionnée par des approches idéologiques, ce qui transformerait une opportunité en une défaite pour les producteurs mais aussi pour les consommateurs européens », dit-il.
