Accueil Archive

Chacun a son impact sur Terre

Temps de lecture : 2 min

440 kg de lingettes sortis du lit de la rivière du côté de Verviers, relatait la Rtbf dans son JT du 10 août dernier… Vu aussi une responsable du contrat rivière, Madame Goffe, qui arbore sur son vêtement un autocollant « Ici, commence la mer ». Cet autocollant stipule : « ne jetez rien ». On le retrouve souvent près des grilles d’avaloir.

D’accord, mais on n’explique pas pourquoi ! Cela va sans dire, mais ça va encore mieux en l’expliquant. En fait, ces lingettes sont constituées de fibres synthétiques qui ne sont digérées nulle part : ni décomposées dans les rivières, ni dans les fosses septiques ! Pour les mêmes raisons, il en va de même pour le papier essuie-tout qui n’a rien à faire dans les cuvettes des W.C. mais aussi de toutes sortes d’autres déchets. Sans être triviale, « on ne jette dans les W.C. que ce qu’on a mangé avant » !

Combien de fois, selon l’adage que la Ville appartient à celui ou celle qui la regarde, n’ai-je pas décoincé une cannette alu écrasée et calée entre les lamelles d’acier de la grille d’avaloir, dans l’espoir pour l’écraseur, qu’elle passe dans l’égout ! L’alu, la ferraille ont des filières spécifiques bien valorisées ne fût-ce que via les sacs bleus PMC, en tout cas autrement que dans les canalisations.

Le rêve ? Ce serait qu’il y ait une sorte de connexion, dans le cerveau des acteurs, entre l’action et la conséquence, rendant inintéressants ces actes futiles.

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »

C’est ce que nous disait l’ancien président français Jacques Chirac… Tout s’interpénètre : le dérèglement climatique, les incendies, la démocratie galopante, le ou la Covid… Comme si la Terre, ne pouvant supporter toutes ces attaques, se défendait en éliminant des habitants. Si on est réaliste, les efforts doivent venir aux trois-quarts des industries et des États.

Que cela n’exonère pas les citoyens que nous sommes de faire les bons choix en favorisant l’option la moins imprégnante pour l’Environnement. On sait tous ce que cela veut dire.

Mais, savez-vous pourquoi la pédagogie de la catastrophe annoncée ne montre pas ses effets ? Parce que « Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent responsable », dixit Voltaire !

Marlène André

La Une

Aérer sa serre: les bons principes estivaux

Maraîchage La météo de ce printemps fut un peu particulière. Ces dernières semaines ont été globalement plus fraîches que le mois précédent. En plein air, c’était évident. En serres maraîchères, ce fut un peu plus nuancé, selon les orientations et les expositions. À côté de cela, nous devons être prêts à des températures élevées lors des semaines d’été. Le maintien d’une certaine humidité relative est aussi nécessaire pour permettre les floraisons et fécondations des légumes fruits, mais également pour assurer le bon fonctionnement des systèmes vasculaires des plantes.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs