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Premières estimations de production pour 2023

La Fao livre ses premières perspectives pour 2023

en matière de production, utilisation et stocks.

Temps de lecture : 2 min

Dans son dernier Bulletin sur l’offre et la demande de céréales, publié le 3 mars, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a présenté ses premières estimations concernant la production mondiale de blé en 2023, dans les lesquelles elle prévoit un résultat global de 784 millions de tonnes, ce qui serait le deuxième plus haut niveau jamais enregistré, malgré une baisse par rapport à l’année précédente. Une production importante est attendue en Amérique du Nord, car les agriculteurs augmentent les superficies plantées au vu des prix élevés des céréales.

Dans les pays de l’hémisphère Nord, les perspectives de production concernant les cultures de céréales secondaires sont globalement favorables et les superficies totales de maïs devraient atteindre un niveau record au Brésil.

Des stocks mondiaux en léger recul

En outre, la Fao a révisé à la hausse ses projections relatives à la production mondiale de céréales en 2022, qui ont été portées à 2.774 millions de tonnes, soit 1,3 % de moins qu’en 2021.

L’utilisation mondiale de céréales en 2022-2023 devrait atteindre 2.780 millions de tonnes, ce qui représente un fléchissement de 0,6 % par rapport à la campagne précédente, lequel est principalement dû à la contraction attendue de l’utilisation de toutes les principales céréales secondaires.

D’après les prévisions de la Fao toujours, les stocks mondiaux de céréales à la fin de l’année 2023 devraient baisser de 1,2 % par rapport à leurs niveaux d’ouverture et tomber à 844 millions de tonnes. En détail, les prélèvements sur les stocks de céréales secondaires et, dans une moindre mesure, sur les stocks de riz, devraient compenser l’accroissement prévu des stocks de blé. Le rapport stocks/utilisation de céréales au niveau mondial s’établirait à 29,5 %, un niveau qui est considéré comme « globalement confortable ».

Enfin, les échanges mondiaux de céréales devraient se contracter de 1,8 % et descendre à 473 millions de tonnes.

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