Plusieurs types de demandes

Dans cette exploitation hesbignonne, les clients peuvent aussi acheter des volailles vivantes, comme des poulets d’engraissement, des poules pondeuses, des canards et oies… « Il m’arrive d’avoir des demandes pour des dindes et des pintades vivantes afin que les clients puissent les engraisser eux-mêmes. Ils les prennent alors plus tôt dans l’année pour les élever », explique Didier Bérode qui vend aussi du matériel et de l’alimentation pour ces animaux. Cependant, si vous voulez vous lancer dans les pintades, vous risquez d’avoir pas mal d’ennuis avec vos voisins, au vu des nuisances sonores… « La demande la plus régulière concerne les poules pondeuses. Elles sont faciles à élever, donnent de bons œufs. Pour les pintades, les dindes et les poulets, cela demande une attention particulière et quotidienne, ne serait-ce que pour les surveiller et les nourrir ».

Concernant le goût, si certains ne dérogent pas à la coutume de la dinde, l’éleveur est sûr que la pintade récoltera également un franc succès. « Elle tire un peu vers un goût de gibier, sans être pour autant très prononcé, comme c’est le cas pour le faisan. La dinde, il faut bien la préparer et l’arroser, sinon, c’est trop sec ».

En outre, à une période, l’éleveur proposait aussi du chapon. « Mais suite aux règlements européens, il a été interdit de chaponner (ndlr : châtrer) en Belgique, nous pouvons juste les élever. Les poulets étaient donc chaponnés en Hexagone et engraissés chez nous. Les Français les vendaient très cher car je pense qu’ils souhaitent garder le monopole sur ce marché », conclut-il.

D.T