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Betteraves sucrières: veillez aux conditions d’arrachage et au bâchage

La campagne d’arrachage touche doucement à sa fin tandis que les livraisons de betteraves sucrières se prolongeront encore plusieurs semaines. Cela nécessite de prendre plusieurs précautions.

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Dans son message du 15 novembre, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) attire tout d’abord l’attention des planteurs concernés par les livraisons tardives. En effet, dans ce cas, la date d’arrachage doit être un compromis entre le respect de la structure du sol, le rendement, une tare terre faible et la bonne conservation des betteraves. Et d’insister : « les betteraves peu endommagées dans un tas bien ventilé ont une meilleure et plus longue capacité de conservation ».

À partir du seuil de 300 degrés jours, on observe un début de pourriture des betteraves et un développement important de moisissures. Cette pourriture devient exponentielle et est accélérée par les blessures occasionnées aux betteraves lors de l’arrachage ou si le tas est mal ventilé (tare terre excessive). Le réglage de l’arracheuse est donc essentiel pour assurer la conservation des racines.

Quand bâcher ?

Des bâches Toptex correctement placées sur un tas triangulaire et bien tendues diminuent de plus de 90 % la pénétration de l’eau de pluie dans le tas. Le bâchage géotextile permet la circulation de l’air et assèche le tas de betterave ce qui améliore l’efficacité du déterrage et la conservation.

Les accords interprofessionnels relatifs au bâchage sont différents pour chacune des sucreries. Concernant les racines livrées à la Raffinerie Tirlemontoise, les accords obligent le bâchage avec un géotextile (Toptex) depuis le 15 novembre pour les tas de betteraves à livrer à partir du 1er  décembre. Pour Iscal, la date de couverture des tas de betteraves est communiquée par l’industrie. Pour avoir un déterrage efficace, la bâche doit rester au minimum 10 à 14 jours sur le tas.

Des équipements de bâchage mécanisés existent et permettent la fixation tout le long de la base du tas avec un disque horizontal. Ce mode de fixation est le plus simple et le plus efficace (pour autant que l’on puisse passer avec un tracteur tout autour du tas). Il est conseillé de se renseigner auprès du syndicat ou des agronomes quant à l’existence dans votre région d’entrepreneurs ou de machines permettant le placement (et l’enlèvement) et la fixation mécanisée des bâches avec un disque.

Si les bâches ne sont pas fixées mécaniquement, il faut utiliser des lests suffisants pour maintenir parfaitement les bâches « tendues » pour éviter la prise au vent et améliorer le ruissellement de l’eau.

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