Contrôle technique: 96,6% des pulvérisateurs acceptés, en 2023
Tous les trois ans, chaque pulvérisateur subit une batterie de tests afin d’en vérifier l’état de fonctionnement.

En Belgique, tous les appareils susceptibles d’être utilisés pour l’application de produits phytopharmaceutiques sont soumis à un contrôle technique et ce, tous les trois ans. Si c’est l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) qui est compétente en la matière, ce sont bien le Centre wallon de recherches agronomiques (Cra-w) et l’Instituut voor landbouw en visserijonderzoek (Ilvo) qui assurent les contrôles, respectivement en Wallonie et en Flandre. Chaque pulvérisateur passant entre leur main subit une batterie de tests afin d’en vérifier l’état de fonctionnement.
Les défectuosités épinglées
Le cycle 10 de contrôle a débuté en 2023. Les premiers résultats viennent d’en être livrés.
Ainsi, le Cra-w a effectué 1.660 contrôles. 94,4 % des appareils ont été acceptés après la première inspection. Le pourcentage total de pulvérisateurs autorisés (y compris après un deuxième recontrôle) était de 96,6 %. À titre de comparaison, 5.342 contrôles ont été effectués lors du cycle 9 (2020, 2021 et 2022), pour un taux d’acceptation de 99,2 %.
Le top 3 des défectuosités donnant lieu à un refus pour les pulvérisateurs de grandes cultures était le système de régulation, le manomètre défectueux et les fuites importantes. Pour les modèles arboricoles, les défectuosités provenaient principalement d’un manomètre défectueux, de fuites importantes et de la stabilité de la pression.
En 2023, l’Ilvo a, lui, mené 4.348 contrôles, pour un taux d’acceptation de 84,6 % à l’issue de la première inspection. Le pourcentage total d’engins acceptés était de 97,6 %. Lors du cycle 9, 14.014 machines ont été inspectées et 99,8 % appareils ont été acceptés.