Accueil Céréales

Cadco - actualité - céréales: prudence sur la fertilisation azotée !

Les profils de sol analysés en sortie d’hiver ont montré des réserves en azote minéral du sol fort importantes par rapport aux années précédentes et cela doit nous inciter à une fertilisation prudente.

Temps de lecture : 2 min

Les stades des cultures n’évoluent pas beaucoup ces derniers temps. Les escourgeons sont toujours au stade plein tallage et les semis les plus précoces en froments sont au stade tallage. Les froments sont au stade 3 feuilles pour les semis du mois de novembre et au stade 2 feuilles pour les semis les plus tardifs du mois de décembre.

Réserves importantes

En escourgeon, au vu des réserves en azote dans le sol et de l’état de la culture (bonnes densités mais pression importante d’oïdium), il est recommandé de ne pas appliquer la première fraction. La fumure de référence calculée par les équipes du Livre Blanc des céréales pour l’escourgeon est donc cette année de 0-75-60 (soit un total de 145 unités d’azote).

En froment, nous vous conseillons de ne pas exagérer la fumure lors des premières applications et adapter celle-ci en fonction de l’état de la végétation. La fumure azotée de référence recommandée par ledit Livre Blanc se décompose comme suit cette année: 40-50-75 pour un schéma en trois fractions ou de 0-60-105 dans le système à deux fractions.

Le schéma en deux fractions est recommandé pour les semis précoces et lorsque de l’azote est disponible en grande quantité, par exemple sous un précédent légumineuses, pomme de terre ou colza (voir résultats de l’analyse de sol). Dans ce schéma la fraction du redressement peut être apportée avec un peu d’avance. Le schéma en 3 fractions est recommandé dans la majorité des situations culturales où le profil azoté n’est pas très élevé.

Surveillance des maladies

En ce qui concerne la jaunisse nanisante de l’orge (JNO) les observations faites à Année sont passées de 10 % de plantes occupées en novembre à 0 % en mars. À Clermont, on est passé de 4 % en novembre à 0 % en mars. Il semble donc que l’hiver ait tué les pucerons. Un contrôle post-hivernal sera mené dès que possible dans les autres sites où les pucerons étaient encore présents avant l’hiver pour voir s’ils ont survécu à l’hiver.

B. Bodson et B. Monfort

, « phytotechnie » ;

M. De Proft

, « ravageurs » ;

X. Bertel

, coordinateur Cadco

A lire aussi en Céréales

Voir plus d'articles