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Le PTR 2017-2019: Pour une recherche collaborative, proche des agriculteurs et citoyens

À l’occasion du Printemps des Sciences, le Ministre wallon de l’Agriculture, René Collin et le Directeur général du Centre Wallon de Recherches Agronomiques (CRA-W), René Poismans ont présenté, ce mardi, le Plan Triennal de Recherche Agronomique 2017-2019 (PTR 2017-2019) qui fixe les objectifs opérationnels et stratégiques qui devront contribuer à soutenir notre agriculture mais aussi à répondre aux attentes des citoyens.

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L’agriculture constitue plus que jamais l’un des socles essentiels de notre société. Multiple et fonctionnelle, elle remplit de nombreuses missions : fourniture de biens destinés à l’alimentation humaine, préservation et gestion des ressources naturelles, de l’environnement, des paysages, etc. L’activité agricole wallonne est également exposée à diverses contraintes : la mondialisation des marchés, la volatilité des prix, les attentes sociétales en termes de préservation de la santé, d’environnement, de bien-être animal, les changements climatiques… Afin de faire face à ces défis et pour préserver notre modèle agricole familial et diversifié, la Wallonie a décidé d’évoluer vers une agriculture écologiquement intensive. Ce mode d’agriculture vise à utiliser intensivement les mécanismes naturels et à amplifier le fonctionnement des écosystèmes pour une production agricole de qualité.

Un but triple

C’est dans ce cadre que le Gouvernement wallon, sous proposition du ministre, a adopté en décembre dernier le Plan Triennal de Recherche agronomiques. Le fondement du PTR est de fédérer et coordonner les acteurs de la recherche agronomique wallonne afin qu’ils travaillent de façon cohérente pour développer des activités de recherche appliquée et de base qui, ensemble, permettront de dégager des réponses à de grands objectifs retenus par le Gouvernement, à savoir :

– améliorer l’efficacité de la recherche en fédérant et coordonnant les acteurs de la recherche agronomique wallonne ;

– de mieux répondre aux attentes des secteurs agricole et alimentaire,

– de transférer les résultats sous une forme lisible et utilisable aux bénéficiaires.

La démarche proposée est intégrative. En effet, les bénéficiaires de la recherche (les secteurs agricole, horticole, sylvicole, de l’élevage et de l’agroalimentaire) seront associés tout au long du processus, de l’élaboration du programme de recherche à l’information de ses résultats.

Coordination par le CRA-W

La cohérence du processus est garantie par la création d’un Comité de Concertation et de Suivi de la recherche Agronomique (CCRSA). Ce dernier est composé de la DGARNE, de l’UCL, de l’UBL, de l’ULg, de l’AWE ainsi que du CER. Le CCRSA déterminera la stratégie générale à soumettre au Gouvernement ainsi que les axes prioritaires de recherche. Il est placé sous la coordination du CRA-W.

Du recensement à l’appel à projet

Concrètement le PTR sera composé de trois parties. La première partie est un plan stratégique et opérationnel qui fixe le cadre général dans lequel devront s’intégrer les divers acteurs wallons de la recherche agronomique afin de développer une agriculture écologiquement intensive. Ce cadre fixe les grands objectifs à atteindre.

La seconde partie du PTR reprend l’ensemble des actions en cours ou envisagées par les divers acteurs et qui contribuent à atteindre les obejctifs fixé dans le plan. Ce recensement des recherches menées en Wallonie a été réalisé par le CRA-W fin 2016. L’ensemble des recherches répertoriées sont en cours d’analyse afin d’en déterminer les points forts, les points faibles et les priorités. Les possibilités de croisements et associations entre institutions, expertises ou compétences complémentaires sont également envisagés ;

La troisième partie consistera à lancer, d’ici juillet 2017, des appels à projet et répartir les recherches entre le CRA-W et des Unités mixtes de recherche.

Le CRAW a son propre PTR

En parallèle du processus général, le Centre a développé son propre PTR 2017-2019. l’objectif de cette démarche est, comme pour le PTR global, de fédérer les compétences, expertises et moyens au sein d’objectifs communs afin de développer la cohérence et la complémentarité des activités et de mieux utiliser les budgets disponibles.

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