Culture de colza d’hiver: toujours ce temps froid et des insectes quasiment absents

Les captures de méligèthes et de charançons de la tige ont été extrêmement ténues dans les pièges au cours de la semaine écoulée. Les insectes sont donc très rares, voire absents, dans les parcelles de colza d’hiver qui se développe au ralenti et tarde à entrer en floraison. Les tiges des plantes sont courbées à cause du vent permanent et du gel nocturne.

Sur les 30 champs de colza suivis cette semaine dans le cadre du réseau d’observations – Ath, Anthée, Arbre, Chastre, Chaumont, Clermont, Denée, Dinant, Floreffe, Haut-Ittre, Héron, Isnes, Jamiolle, Laneffe, Lamontzée, Marneffe, Morville, Nivelles, Pailhe, Pontaury, Post, Saint-Gérard, Saint-Servais, Sauvenière, Soye, Stavesoul, Tarcienne, Thy-le-Bauduin, Tongrinne, Wépion –, un seul présentait un nombre très important d’insectes.

Cette exception pourrait trouver son explication dans un microclimat particulièrement favorable (Post-Vallée de l’Attert), mais plus vraisemblablement dans la forte réduction des surfaces cultivées en colza cette année, dans les environs de ce champ. Dès lors, ce dernier concentre les insectes issus de surfaces beaucoup plus importantes.

Les températures restant faibles aussi bien la nuit (gel) que la journée, ne seront pas favorables aux vols d’insectes.

La remontée prochaine des températures va accélérer le démarrage de la floraison du colza et faire disparaître le risque de dégâts par les méligèthes avant celle-ci.

Christine Cartrysse

Michel De Proft