Le Congrès FNO 2017 pour ouvrir le champ des possibles
Ce mercredi, à Marchin, s’ouvrait le Congrès de la fédération Nationale Ovine française (FNO) 2017. Quelque 200 éleveurs ovins se sont donc rendus dans l’exploitation Devillers, spécialisée dans la production ovine mais également bovine, dont l’exploitant n’est autre que le président de la filière ovine et caprine wallonne.
Beau succès de participation donc pour la soirée inaugurale au cours de laquelle Jean Devillers n’a pas manqué de souligner la fierté de partager sa modeste expérience mais également sa particularité wallonne aux éleveurs français venus en nombre.
Au-delà du Blanc-bleu belge (qu’il élève en parallèle de sa production ovine), des techniques culturales et de l’élevage ovin en désaisonné continu, il aimerait que l’on retienne que tout est possible et que cela doit le rester.
Et d’adresser un message politique à ses confrères français : « Tout est possible et doit le rester pour notre production ovine européenne. À condition de ne pas fermer les frontières ! Le XXIe siècle appartiendra à ceux qui partageront l’information, les produits, les savoir-faire mais aussi leurs difficultés et leurs problèmes. Tout est possible par le travail en groupe… Car nous sommes tous convaincus que le travail individuel en agriculture, et en particulier en élevage, est devenu inacceptable de par la vie familiale et sociétale actuelle.»
À titre plus personnel, M. Devillers reste convaincu que l’avenir de l’agriculture est dans la diversité, dans la technique raisonnée, sans dogme ni dictat. « L’avenir de l’agriculture ou plutôt l’avenir de l’humanité est dans l’agriculture, dans le raisonnement Agronomique et zootechnique. S’en suivra alors naturellement l’Ecologie… Tout cela dans un heureux équilibre des productions agricoles à l’échelle de la planète. »
Et de souhaiter bon vent à la jeunesse dynamique, qu’elle puisse reprendre l’initiative et le contrôle de ce beau métier.
