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Le biosourcé, plus un gadget

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Lorsque l’on évoque les grands défis qui nous attendent toutes et tous mais qui concernent plus encore les jeunes générations, à l’échelle locale et surtout planétaire, on pense immanquablement aux problématiques liées au changement climatique, à l’envolée démographique attendue et aux capacités d’y répondre dans les limites des ressources naturelles disponibles. Des défis qui au gré des circonstances impriment l’actualité, interpellent et mobilisent les citoyens, les politiques et les entreprises avec plus ou moins de force et d’acuité.

Sur le plan énergétique, on sait bien que la recherche et l’engouement pour les sources alternatives évoluent au gré des cours du pétrole. À propos de sources et d’avenir, il est un néologisme qui s’impose de plus en plus par les solutions originales et durables qu’il propose. Nous voulons parler des produits biosourcés, autrement dit élaborés à partir de matières premières, de composés issus de l’agriculture, de la forêt et du milieu marin. En raison de leurs aptitudes fonctionnelles irremplaçables – plus encore jusqu’ici que pour leur « sceau de durabilité » – ceux-ci prennent lentement mais sûrement place dans notre quotidien. Il y a là une vraie tendance de fond, une prise de conscience sociétale qui tient actuellement davantage de l’attrait pour un rapprochement avec les qualités naturelles des substances extraites de végétaux que d’une volonté de s’arracher à la dépendance des réserves pétrolières. Sacs et bouteilles en plastique, détergents, cosmétiques, garnitures de voitures, peintures, et quantité d’autres substances ou d’ustensiles peuvent être maintenant fabriqués au moins partiellement, à partir d’amidon, de sucres, d’huile ou de fibres. Des experts estiment que 10 % des matières premières utilisées par la chimie sont aujourd’hui issues de la biomasse. Dans une deuxième vague, gageons que les produits biosourcés se positionneront aussi en alternative à l’épuisement des ressources minières planétaires!

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