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Un mur ne vous sauvera pas!

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Ce que le candidat à la Maison Blanche avait promis, le tweeter frénétique, aujourd’hui président des États-Unis d’Amérique, l’a fait, quelque mois après son investiture. Nous parlons ici bien sûr de la « sortie » tonitruante de Donald Trump sur la sortie des USA de l’Accord de Paris. Si ce n’est pas un scoop – le climatosceptique en chef ayant déjà pris une série de mesures illustrant clairement sa volonté d’abattre tout obstacle qui pourrait se dresser sur le chemin du redressement de l’économie américaine – il n’en reste pas moins que le choc est rude. Rappelons que cet accord du 12 décembre 2015 – par ailleurs ratifié le 3 septembre 2016 par les États-Unis, 2e émetteur mondial de gaz à effet de serre – engage les 195 délégations signataires à prendre les mesures nécessaires pour contenir ensemble l’élévation de la température moyenne à l’échelle planétaire nettement en dessous de 2ºC par rapport aux niveaux préindustriels et autant possible tout mettre en œuvre pour limiter cette élévation à 1,5ºC. Il va sans dire que ces objectifs qui étaient déjà bien difficiles à tenir risquent de l’être davantage encore depuis cette volte-face irresponsable. Depuis le début des années 2000, les enregistrements météorologiques évoluent de record en record en termes de température. En cause : une concentration en gaz à effet de serre dans l’atmosphère en hausse continue, en lien direct avec les activités humaines. Cette concentration atteint aujourd’hui des valeurs inédites. Elle place l’humanité tout entière devant une situation nouvelle et un défi qui concerne tous les États et tous les citoyens du monde, et affecte déjà les populations des régions les plus fragilisées.

Dans sa politique d’isolationnisme, tout magnat de l’immobilier qu’il soit, Donald Trump ferait bien de comprendre au plus vite que lorsqu’il s’inquiétera de préserver ses concitoyens des affres du réchauffement climatique, ériger un mur aux frontières des USA ne leur sera d’aucun secours !

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