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75.000€ pour encourager les vétérinaires ruraux à s’associer

Afin de soutenir un métier indispensable pour le bien-être des animaux au sein des fermes et d’encourager les vétérinaires à se tourner vers le monde agricole, René Collin et l’UPV lancent un nouvel appel à projets à destination des (futurs) praticiens.

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En collaboration avec l’Union Professionnelle Vétérinaire (UPV), le ministre wallon de l’Agriculture et de la Ruralité, René Collin, a lancé un troisième appel à projets, doté de 75.000 €, à destination des vétérinaires qui souhaitent constituer des associations de praticiens ruraux. Plus de 20 associations, rassemblant une centaine de vétérinaires, se sont déjà conclues grâce aux deux premiers appels à projets lancés en 2017 et 2018.

En deux temps

La première phase du processus concerne la réalisation d’une étude de faisabilité de la création d’une association de « personnes morales vétérinaires ». Les dossiers retenus pourront prétendre à une subvention allant jusqu’à 75 % des frais de consultance pour la mise en place de la structure. L’appel à projets sera clôturé le 31 juillet.

Une fois l’association créée, les porteurs de projets pourront introduire, dans un second temps, une demande d’aide à la mise en œuvre et au suivi de l’association. Un subside annuel sera accordé pour couvrir un maximum de 50 % des frais de consultance liés à la constitution, la mise en œuvre et le suivi de l’association. Ceci comprend les aspects liés au management général et à la gestion humaine, commerciale et financière, la politique qualité et la communication.

Plusieurs critères d’éligibilité ont été fixés par l’UPV. Aussi, un dossier doit être porté par au moins trois vétérinaires actifs en Wallonie. L’activité de la future association porte pour au moins 50 % de son activité sur les animaux de rente et au service à l’agriculture. En outre, le siège social du projet doit être situé dans une commune rurale ou semi-rurale.

Atténuer la pénibilité du métier

On ne recense actuellement que 600 à 700 vétérinaires ruraux en Wallonie, soit quatre praticiens pour 10.000 bovins. Ces chiffres attestent d’un fragile équilibre dans les principales zones d’élevage. Plusieurs études démontrent que la pénibilité de ce métier implique un risque réel de désaffection des praticiens ruraux et une diminution de la qualité du service aux agriculteurs wallons.

Ces mêmes études montrent que le travail en association permettrait d’atténuer cette pénibilité tout améliorant le service proposé aux agriculteurs. En outre, un certain nombre de vétérinaires estime que ce mode de travail est une voie d’avenir.

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