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L’agneau britannique plus compétitif

La chute de la livre sterling par rapport à l’euro continue de renforcer la compétitivité des marchandises britanniques sur le marché européen.

Temps de lecture : 2 min

À 3,90 £/kg de carcasse début décembre (+10 % par rapport à 2015), la cotation britannique de l’agneau lourd s’est stabilisée par rapport aux semaines précédentes. Elle est toutefois repartie à la hausse en euros, à la faveur d’une légère remontée de la livre sterling. Cette dernière demeure toutefois encore très dépréciée par rapport à l’euro (-14 % vis-à-vis de 2015 au 24/11/2016) et à 4,57 €/kg de carcasse début décembre, le cours de l’agneau lourd mesuré en monnaie européenne restait très en deçà (-9 %) de ses niveaux de 2015 (-45 centimes) et 2014 (-44 centimes). L’agneau britannique est ainsi toujours très compétitif sur le marché européen.

Des abattages dynamiques et un marché export rendu difficile par la compétitivité accrue du Royaume-Uni, ont également entraîné le repli de la cotation en Irlande. À 4,30 €/kg de carcasse début décembre, le cours de l’agneau irlandais était inférieur de 4 % (-18 centimes) à sa valeur de 2015, et de 5 % (-22 centimes) à celle de 2014.

Royaume-Uni : les exportations contenues

Après une légère hausse en août, les exportations britanniques de viande ovine ont à nouveau chuté de 18 % en septembre, à 7.400 tonnes équivalent carcasse (téc). Les envois étaient notamment en recul vers la France (-23 % par rapport à 2015 à 4.100 téc), la Belgique (-17 % à 500 téc) et l’Italie (-56 % à 300 téc). Ils étaient en revanche en nette hausse vers l’Allemagne (+11 % à 1.100 téc) et l’Irlande (+31 % à 600 téc).

En cumul de janvier à septembre, les exportations britanniques enregistrent ainsi un recul de 8 % par rapport à la même période de 2015 (-13 % vers la France). Les experts britanniques annoncent toutefois une hausse en fin d’année.

Moins d’agneaux à venir en Nouvelle-Zélande

Les abattages néozélandais d’agneaux agréés à l’export devraient se replier de 3 % sur la nouvelle campagne (octobre 2016 à septembre 2017). La hausse de la productivité numérique permise par les bonnes conditions climatiques lors des agnelages au printemps austral n’a en effet pas suffi à compenser le recul du cheptel de brebis reproductrices (-3,1 % à 18,5 millions de têtes au 30 juin 2016), affecté par les conditions estivales sèches dans certaines régions, la concurrence de la production bovine, et des problèmes sanitaires dans l’Île du Nord (eczéma facial ayant entraîné la réforme prématurée de brebis). Le nombre d’agneaux élevés dans les exploitations néozélandaises lors de la nouvelle campagne devrait ainsi reculer de 1,3 % à 23,7 millions de têtes. La baisse des abattages devrait être accentuée par la hausse du nombre d’agnelles gardées pour le renouvellement.

D’après Tendances

lait et viande (Idèle)

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