Ainsi, Monsieur Gelin a foré un puits vertical de 12 m de profondeur et d’un diamètre de 20 cm au centre de sa serre. Aux coins de celle-ci, il a également creusé quatre puits inclinés qui rejoignent le puits central à la profondeur maximale. Chacun ces puits a un diamètre de 10 cm. Un petit ventilateur d’une puissance de 30 w fonctionne en permanence au-dessus du puits central. Celui-ci suffit à créer une circulation de l’air dans les tuyauteries en captant l’air de la serre et l’envoyant dans le tuyau central. L’air revient dans la serre après avoir échangé des calories avec les parois du réseau de tuyauteries. En effet, le sol, réchauffé le jour, restitue la chaleur la nuit. Notons que la serre est située sur un terrain drainé naturellement, les puits ne se remplissent pas d’eau l’hiver.
Le dispositif s’est révélé efficace. Lors des jours les plus froids de janvier 2017, la température dans la petite serre est restée entre 5,5ºC (au ventilateur) et 8ºC (à la sortie des forages), soit en moyenne 7º, alors que la température extérieure était à – 9ºC.
L’été, le même système permet de diminuer la température en pleine journée de quelques degrés (plafond à 35ºC) toujours en utilisant le sol comme tampon thermique.
Monsieur Gelin n’en reste pas là. Il développe le même système pour une serre vitrée professionnelle. À sa première étape, un ventilateur de 180 w convient pour une surface de 225 m².
